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L'engouement des urbains pour les jardins partagés

Jardins communautaires

Véritable institution pour les familles coréennes, les « champs du week end » connaissent ces dernières années un renouveau en Corée avec l’apparition de jardins partagés sur les toits, entre les bâtiments de la forêt de béton et même jusque dans les sous-sols. Générateurs de lien social entre les résidents des grands complexes d’appartements, on y cultive salades, champignons, piments et autres légumes. Ces jardins communautaires sont aussi source de solidarité avec la redistribution des productions à des associations et à des centres sociaux.

Avec la multiplication par six de leur nombre au cours des dernières années, Séoul compte désormais 170 hectares de ces jardins. Signe du soutien des gouvernements locaux en leur faveur, les coûts d’installations sont pris en charge à hauteur de 80 à 100% et plus de 4 000 « classes de culture urbaines » ont été dispensés par des professionnels dans la capitale  en 2018. Cette même dynamique s’observe en Europe et en Amérique du Nord depuis une vingtaine d’années, mais aussi en Chine, signe d’un enthousiasme et d’un besoin profond des populations urbaines. 

Plus largement, c’est un grand nombre de projets citoyens qui se développent autour de thématiques environnementales et participatives.

Pourquoi cet intérêt pour les jardins partagés?

Si différentes raisons peuvent expliquer cet engouement pour ses jardins et ses projets environnementaux, il semble néanmoins témoigner d’une envie de rétablir un contact avec la Nature, d’une volonté de réappropriation de l’espace public et d’un besoin de lien social. Ils sont donc porteurs d’une dimension politique, et, en ce sens, s’opposent aux grands projets de fermes urbaines. Gilles Clément, professeur à l’école nationale supérieure du paysage (ENSP) de Versailles interroge, entre autre, cette dimension politique du jardin lors d’un entretien à France Culture en 2017.

Et si ces jardins partagés n’étaient que le premier pas vers un bouleversement profond de nos villes, de nos modes de productions et de consommations? L’exemple d’Albi et de son ambitieux projet nous interroge sur les perspectives futures de l’agriculture dans et autour des centres urbains, mais nous montre aussi ses limites. Ou bien celui de Toulouse, où un potager gratuit et en libre-service a poussé en plein confinement au pied d’une résidence HLM.

Pour aller plus loin

Le principe même de ces jardins étant la participation, voici une sélection de liens pour, vous aussi, vous retrouver les mains dans la terre !!!

Groupe FB des jardiniers amateurs en Corée

Groupe FB des jardiniers amateurs à Taiwan

Permaculture à Taiwan

Jardins partagés | Collectif Eco Solidaire Corée Taïwan

Plus d’initiatives locales :

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