Jardin partagé
Séoul
2024

Jardin partagé de Chonggyesan

Adresse 

225, Sinwondong, Seocho-Gu, Seoul
[KakaoMap] 청룡텃밭 http://kko.to/_icnoR0j7

Les détails :

- 3 lopins de 1m50 × 7m
- Ouvert 24/24 et 7/7
- Outils disponibles sur place
- Nombreux points d'eau
- Espace picnic
- Espace couvert pour réunions
- Parking
- Nombreux cafés et restaurants à côté
- 5 mn à pied de la station de métro Cheonggyesan

Ouverture 6 avril 2024.

La saison 2024 s’amorce au jardin partagé!

Depuis 2022 le jardin a déménagé dans le quartier de Seocho, au sud de Séoul (emplacement géographique ci-joint). Ce nouvel environnement présente plusieurs avantages: les plantations se feront en pleine terre et le jardin est en libre accès. Pour faire vivre le projet, nous recherchons des personnes souhaitant s’impliquer de manière régulière, sachant que le but du projet est d’apprendre à jardiner ensemble et de passer des bons moments. Les personnes n’ayant jamais jardiné sont donc bien évidemment les bienvenues! Le projet vous intéresse?
Plusieurs modalités de participation s’offrent à vous en fonction de votre disponibilité et du degré d’engagement que vous souhaitez (ou pouvez) avoir! Si vous pouvez vous déplacer de manière régulière mais que vous n’avez peu ou pas d’expérience en jardinage vous pouvez devenir un “jardinier”. Si vous avez de l’expérience en jardinage ou participé au jardin l’an passé, vous pouvez participer en tant que “jardinier conseil”. Votre rôle consistera à orienter les jardiniers novices sur les bases de soins à apporter aux plantes, le cycle de culture, les choix et rotations de culture, la reconnaissance et la limitation des pathogènes…
Enfin, dans le cas où vous souhaiteriez participer mais que vous n’avez pas forcément la possibilité de participer “physiquement” au projet de façon régulière nous avons besoin de gestionnaires afin d’assurer la logistique du projet: gestion du planning du jardin, des stocks de graines et outils… ou autres initiatives! Et dernièrement, si vous ne souhaitez pas vous impliquer dans le projet, vous pouvez participer en tant que “visiteur”. Si vous êtes intéressé, nous vous invitons à consulter les informations ci-dessous et à vous positionner sur une des modalités de participation proposée ci-dessus.

Lire au préalable : Mode de fonctionnement du jardin partagé

Inscriptions :

Merci de remplir ce formulaire et de choisir votre mode de participation au Jardin Partagé parmi les 3 options proposées :

Prénom
Nom de famille

Jardin partagé
2021

Depuis une vingtaine d’années, les jardins communautaires partagés ne cessent de se multiplier. Inspirés des espaces collaboratifs nord-américains, ces îlots de verdure urbains sont aujourd’hui présents un peu partout dans le monde, redessinant par petites touches l’espace entre les citadins.

Un jardin partagé est avant tout un espace de rencontres et de partages, offrant à la fois la possibilité de se reconnecter à un environnement naturel, mais aussi de créer des liens sociaux. 

Se retrouver autour d’un projet de jardin partagé est non seulement un bol d’air en milieu urbain, mais permet également à chacun de mettre en pratique ses valeurs écologiques et humaines.

Il y est toujours question de pratiques respectueuses de l’environnement, mais aussi de solidarité, de tolérance et de transmission de savoirs. Dans la continuité de ces principes, d’autres activités telles que des animations culturelles, éducatives ou sociales peuvent également avoir lieu autour du jardin.

Un jardin partagé au centre de Séoul, un projet ambitieux

Ainsi, pour le lancement du premier jardin du Collectif Éco-solidaire, au printemps de l’année 2021, avait été élaboré un programme incluant des ateliers à thèmes liés au jardinage écologique (pollinisation, vie du sol, agroforesterie, utilisation de l’eau…), des activités dans le parc hôte du jardin, des fêtes de saisons ainsi que des pique-niques . Malheureusement, il n’a pas été possible de mettre en œuvre l’ensemble de ce programme en raison des restrictions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19. Si les conditions sanitaires le permettent à nouveau, ces activités peuvent être un point essentiel de la pérennisation du jardin, car elles peuvent permettre de nourrir un peu plus la curiosité et l’enthousiasme de chacun tout au long des saisons.

Démarrage au printemps 2021

Le premier jardin du Collectif Éco-solidaire a été créé au début du printemps 2021 au cœur du parc écologique de Saetgang à Yeouido géré par la Coopérative HangGang, qui a mis à la disposition du Collectif le toit du bâtiment abritant leurs bureaux. À la suite d’une communication sur le projet via les réseaux sociaux, seize jardiniers, peu ou pas initiés aux joies du jardinage, ont participé à l’aménagement du jardin et à son entretien tout au long des 4 saisons. Dans un premier temps, nous avons divisé en 7 parcelles la surface mise à disposition par la coopérative, parcelles qui nécessitèrent un gros travail de désherbage, de transplantation et de débroussaillage. Toutefois, dès la fin du printemps, nous avons abandonné le travail en cours sur 3 de ces parcelles par manque de jardiniers présents durant les périodes demandant de gros efforts de désherbage. Nous avons donc choisi de concentrer nos efforts autour de deux parcelles secondaires et des deux parcelles principales qui sont chacune à proximité du seul point d’eau disponible.

Expérimenter

Du fait de la petite taille du potager dans son ensemble, mais aussi par choix délibérés, nous avons privilégié à la fois les expériences liées aux milieux, aux interactions et à la diversité des cultures plutôt que la productivité.

Nous avons également choisi de procéder essentiellement par semis tout au long de l’année afin de permettre aux jardiniers les plus inexpérimentés de découvrir et apprendre les cycles naturels.

Les succès du potager en 2021

Parmi les semis les plus productifs, on peut citer les petits pois, les épinards, la roquette, les tomates (de manière tardive), le soja (pour son intérêt en tant qu’engrais vert et afin d’apporter de l’ombre au proche voisinage en été), le sarrasin (pour son intérêt en tant qu’engrais vert et afin de couvrir rapidement certaines zones du sol), les cosmos et zinnia (à la fois pour attirer des pollinisateurs, troubler la vision d’éventuelles ravageurs grâce à leurs couleurs vives, apporter de l’ombre, mais aussi pour le plaisir des yeux), les capucines (pour leur rôle de sentinelle à pucerons), les œillets d’indes (pour leur [petit] intérêt en tant qu’engrais vert et leur utilité en matière de répulsion des parasites), la ciboule chinoise, les tournesols (à la fois pour apporter de l’ombre, servir de refuge aux larves et insectes une fois secs, attirer les pollinisateurs et les oiseaux qui sont friands de ses graines, travailler le sol…), le basilic (une valeur sûre), le thym, le persil frisé, la moutarde, l’aneth (pour son arôme qui est un répulsif contre divers insectes nuisibles).

Ce qui nous a donné du fil à retordre

En revanche, d’autres semis ont donné peu de rendement pour des raisons variées. En effet, certaines plantes gourmandes en eau auraient gagné à être plus souvent arrosées, d’autres, trop gourmandes en nutriments, se sont avérées peu partageuses, il y a eu des erreurs lors du désherbage, etc. On peut citer la coriandre, le persil plat, les divers laitues et mescluns, les haricots verts plat, les radis, la mélisse, l’euphorbe, les coréopsis, différents types de choux et les aubergines.

Les plants de tomates plantés directement en pleine terre quant à eux, ont mal résisté au déracinement entre leurs jardineries et leur nouvel environnement (plus ou moins livrées à elles-mêmes). Et à titre de contre-exemple, lorsque, plus tard dans la saison, nous avons semé des tomates selon des méthodes plus naturelles, elles se sont bien développées ce qui nous permet de démontrer que, même dans des conditions difficiles, une tomate naturelle élevée en pleine terre à partir d’une graine est possible.

Les courgettes quant à elles, après un départ prometteur, ont à la fois souffert de plusieurs colonisations de pucerons et manqué de place. Bien que nous ayons réussi à faire fuir la horde d’insectes piqueurs-suceurs en aspergeant les plans de courgettes d’un mélange fait-maison à base d’ail, l’intervention a malheureusement été trop tardive et pas suffisamment renouvelée, une fois encore par manque de volontaires présents régulièrement.

Les piments, également plantés, eux, ont très bien poussé alors que les mini carottes et les échalotes ont été plantées trop tard dans la saison pour pouvoir s’épanouir. Deux romarins ont également été plantés avec succès. Enfin, les fraisiers ont fini par prendre toute la place dans la parcelle (mini sous-bois) leur étant dévolue et se sont multipliés donnant des fraises très appétissantes.

Ce qu’on retient pour la suite

La première édition de ce jardin partagé a été une belle expérience ; malgré les conditions difficiles liées à la pandémie de Covid-19, nous sommes parvenus à faire en sorte que cela fonctionne du mois d’avril jusqu’à décembre 2021. Cette création aura également été l’occasion de faire de belles rencontres et de partager des moments conviviaux.

L’un des points à améliorer lors de la prochaine édition concerne l’engagement de chaque volontaire. En effet, les conditions météorologiques ainsi que le temps de transports pour se rendre sur place ont parfois été un frein à la mobilisation et l’enthousiasme des jardiniers sur le long terme. Il n’est toutefois pas inutile de rappeler qu’un jardin partagé relève toujours d’une gestion participative, et qu’en contrepartie de l’entretien commun et continu, chaque participant peut y faire pousser ses propres fruits et légumes. De même, il serait important d’améliorer l’apprentissage de chacun par souci d’autonomie, d’améliorer la culture de certaines plantes citées dans ce bilan, de créer de meilleures conditions de travail, notamment avec un outillage mieux adapté et peut-être un nouvel emplacement en pleine terre.