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Mais d’abord, c’est quoi exactement la Démocratie Participative?

Principes de la démocratie participative et des intiatives citoyennes

(source: toupie.org)

Étymologie : du grec dêmos, peuple, et kratos, pouvoir, autorité et du latin participatio, participer.

La démocratie participative désigne l’ensemble des dispositifs et des procédures qui permettent d’augmenter l’implication des citoyens dans la vie politique et d’accroître leur rôle dans les prises de décision.

Elle trouve son fondement dans les lacunes de la démocratie représentative :

  • parlement non représentatif de la diversité de la société,
  • éloignement des élus du terrain et de la réalité quotidienne,
  • sentiment pour les citoyens de ne pas être compris des politiciens,
  • méfiance envers les hommes politiques,
  • faiblesse des contre-pouvoirs,
  • augmentation de l’abstention…

La démocratie participative s’inspire des concepts qui ont été mis en place à partir des années 1960 dans les nombreuses entreprises afin d’améliorer l’organisation des postes de travail (management participatif).

Par rapport à la démocratie représentative et à la démocratie directe, la démocratie participative se présente comme un système mixte dans lequel le peuple délègue son pouvoir à des représentants qui proposent et votent des lois, mais conserve cependant le pouvoir de se saisir lui-même de certaines questions.

Les caractéristiques d’une démocratie participative sont :

  • l’extension du droit de vote et de sa fréquence, assortie de l’initiative législative (ex : via des pétitions);
  • la concertation dynamique, sous forme de débats libres, relative à des décisions aussi bien à échelle locale que nationale (exemple : Comités Consultatifs, Conseils de Quartiers…);
  • la mise en place d’un système organisé qui garantit que toutes les idées constructives et nouvelles des citoyens seront examinées de manière efficace.

Un système de démocratie participative sera d’autant plus pérenne que toutes les mesures décidées sont acceptables par la grande majorité des personnes concernées et vont dans le sens du « bien commun ».

Les critiques faites à la démocratie participative portent principalement sur :

  • la notion de démocratie participative qui n’est souvent qu’un simple discours rhétorique, sans réalité concrète, elle est parfois associée au populisme,
  • la représentativité des citoyens participants aux débats,
  • le rôle des conseils et comités qui se limite souvent à l’aspect « consultation », oubliant l’aspect « échanges entre acteurs »,
  • la difficulté de savoir si les avis exprimés sont fondés sur des considérations objectives ou sur la défense d’intérêts personnels;
  • la difficulté de vérifier la véracité des informations ayant servi à l’argumentation.
Il suffira d'un gilet - affiche du film

Il suffira d’un gilet

1 h 12 min  2019

Un parcours à chaud dans quelques endroits emblématiques du mouvement des gilets jaunes : une maison du peuple, de Rennes à Saint-Nazaire en passant par les Champs-Élysées. Des endroits où on se rassemble pour partager ses colères, en comprendre les sources, et pour enfin construire un lien jusqu’alors invisible.

 

 

Pour aller plus loin

A lire :

A voir :

Exemple de démocratie participative au niveau de la ville de Grenoble

Démocratie participative : quels outils ?
Conférence à la cité des sciences et de l’industrie – 29 Novembre 2019

D’innombrables expériences s’emploient, dans nos territoires et à l’échelon national, à associer les citoyens aux décisions qui les concernent, pour élaborer des politiques publiques plus créatives et efficaces. Mais le succès de la mobilisation, la transparence du dialogue, la vérité des contributions, exigent des processus rigoureux : cette « ingénierie de la participation » outille l’impératif démocratique. Le Grand débat a-t-il renforcé la pratique participative ou l’a-t-il dévoyé ? Que fait-on dire aux Français ?

Avec Loïc Blondiaux, professeur de science politique à la Sorbonne Paris 1, chercheur au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP), Antoine Brachet, directeur exécutif de Bluenove et co-président de Démocratie Ouverte, David Prothais, fondateur du cabinet Eclectic Experience, garant de la Commission nationale du débat public, Léonore de Roquefeuill, présidente de Voxe, média qui souhaite réconcilier les jeunes et la Politique, Valerie Urman, journaliste et pilote de dispositifs participatifs.

Crédits : EPPDCSI – Cité des sciences et de l’industrie

« La démocratie à l’horizon 2030 »   Parlement francophone Belge –  18/02/2020

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