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Découvrez le témoignage d’une future maman sur sa grossesse en Corée du sud.

Le Collectif Eco-Solidaire met à la disposition des résidents.es français.es, des informations pratiques et des ressources pour la vie à Taïwan et en Corée du sud. Vous trouverez aussi des articles sur la vie locale ou des sujets de société sur notre blog. Bonne lecture!

Grossesse en Corée : points clés

  • Deux sortes de test de grossesse : early test et test normaux à acheter en pharmacie.
  • Se renseigner auprès du community center de son quartier pour les moyens mis en place pour les femmes enceintes résidentes : cours de yoga, examen gratuits, services…
  • Assurance pré-natale 어린이보험
  • Demander un “mom book” bilingue
  • Ne pas hésitez à changer d’hôpital ou de docteur si vous n’êtes pas à l’aise, même dans les dernières semaines de grossesse!

RAPPEL : Cet article est un témoignage et donc présente le retour d’expérience d’une seule personne. Les informations présentées ont été vérifiées jusqu’à un certain degré. La lecture seule de cette article ne suffit pas à une prise d’information complète. L’auteure a essayé de donner des pratiques communes mais bien sûr chaque hôpital a ses propres spécificités. Aussi il faut garder à l’esprit que les standards évoluent vite en Corée.

LA DÉCOUVERTE

 

Depuis une semaine je sens bien que mon corps n’est pas comme d’habitude. Je devrais débuter mes règles dans peu de temps mais j’ai un soupçon que je décide de confirmer. Nous sommes le 30 décembre 2019 et je demande à une pharmacienne un test de grossesse (“imshin testeu”/ 임신 테스트) que je fais immédiatement dans des toilettes mal éclairées avant d’aller à ma salle de sport. C’est un test à bandes (1 trait : le test est négatif, 2 traits : le test est positif). Après quelques minutes, je ne vois qu’un seul trait et je le range dans la poche de mon manteau. Je suis un peu déçue à ce moment-là.

Après mon heure de sport et en remettant mon manteau, je ne peux pas m’empêcher de rejeter un coup d’oeil à mon test. A mon grand étonnement, je peux voir une deuxième ligne très pâle. Suis-je enceinte? Je ne sais pas. Un test qui a priori est facile à lire et binaire dans sa réponse, venait en fait de me donner une réponse très ambigüe. J’ai fait ce que n’importe autre être dans mon cas aurait fait : j’ai frénétiquement cherché sur Google en français, en anglais et en coréen des cas similaires au mien. Finalement j’étais loin d’être la seule à avoir une deuxième ligne très pâle : dans certains cas c’était le signe d’une fausse couche précoce, dans d’autres il s’agit d’un “faux-positif” (très rare contrairement au faux-négatif) et enfin il pouvait s’agir d’une grossesse à son commencement. J’ai gardé mes doutes pour moi et j’ai attendu de vraiment manquer mes règles pour refaire un test.

Mon mari coréen a la trentaine et a été élevé à la campagne. Il n’avait jamais mis un pied hors de Corée avant de me rencontrer. Comme la plupart des adultes de sa génération, il n’a pas reçu d’éducation sexuelle ou de cours sur la biologie humaine. Il a donc parfois une vision très floue de la fonction reproductive. Moi c’est tout l’inverse, j’ai fait quelques années de médecine à l’université et j’ai étudié l’embryologie pendant un semestre (de 0 à 3 mois de vie in utero). Pour revenir au sujet principal de cette article, mon mari était, et est toujours, persuadé qu’un rapport sexuel non protégé permet la conception d’un enfant avec certitude. Donc quand le 31 décembre j’ai refusé ma coupe de champagne et mon saucisson adoré, il n’a pas fait de commentaires et s’est contenté de sourire comme si l’histoire était entendue.

Le 2 janvier 2020, je suis repassée dans une pharmacie en rentrant du travail. Cette fois-ci, le pharmacien parlait anglais et lorsque je lui ai demandé un test de grossesse, sa réponse m’a beaucoup aidée et a été des plus utiles.

Il existe en Corée deux types de test de grossesse : un test dit “early testing” et un test traditionnel. Les deux tests sont à traits mais le premier test a une sensibilité à un taux d’hormones beaucoup plus faible c’est-à-dire l’équivalent d’une grossesse entre 4 et 6 semaines d’aménorrhées (nombre de semaines depuis le dernier premier jour de règle). Alors que le test de grossesse traditionnel coréen a un seuil de détection qui correspond à une grossesse entre 7 et 9 semaines! C’est une différence de taille et je choisis cette fois-ci d’acheter deux tests précoces et un seul test traditionnel. A titre indicatif, un test de grossesse précoce se vend aux alentours des 7,000 wons et un test traditionnel aux alentours des 5,000 wons.

Sur les conseils du pharmacien, j’attends le lendemain matin pour faire le test. A peine le test fait que les deux traits apparaissent immédiatement. Je suis enceinte !

Mon mari est déjà parti travailler et je ne tiens plus en place, entre larmes et rires. Cette journée là j’ai refait le tests deux fois de plus, pour être sûre. En tout j’ai dû faire une dizaine de tests.

Je l’annonce le soir même à mon mari qui se contente d’un sourire et qui me dit qu’il le savait déjà. Je souris et je ne me lasse pas de cette confiance tranquille qu’il a en la vie.

 

LE CERTIFICAT DE GROSSESSE soit le graal coréen

 

Pour moi, cette découverte s’est accompagnée d’un millier de questions. C’est ma première grossesse et je n’avais aucune idée de la suite des opérations. D’après mes calculs j’étais enceinte de 5 semaines, soit rien du tout. Etait-ce trop tôt pour rencontrer un médecin ? Est-ce que je devais patienter jusqu’à deux semaines de retard de règles (information très populaire sur Google) ?

Finalement, le lendemain, je me suis rendue chez une gynécologue que j’avais déjà rencontrée auparavant et avec laquelle j’avais eu un bon contact. En Corée, il est très facile de rencontrer un gynécologue. Pas de rendez-vous, on se rend directement dans son cabinet pendant les horaires d’ouverture et on s’inscrit sur la liste d’attente. Les consultations sont très courtes, 5 minutes tout au plus. Je lui dis ce qui m’amène et elle me dit qu’elle va faire un test sanguin pour vérifier le taux d’hormones. Elle me propose une échographie à ma grande surprise pour voir s’il y a un sac gestationnel. Je suis très étonnée et refuse l’examen car je veux que mon mari soit présent. Deux jours plus tard, elle m’appelle pour me dire que le taux d’hormones de grossesse correspond bien à une grossesse à son début et qu’il faut que je vienne pour une échographie.

Il y a dans la vie en Corée un document magique : le certificat de grossesse.

Il permet de recevoir une aide du gouvernement pour tous les examens médicaux liés à la grossesse (attention il faut cotiser à la Health Insurance coréenne). Cette aide est de 600,000 wons en 2020 (1,000,000 pour des jumeaux). Il permet aussi de recevoir le fameux macaron rose qui permet de prétendre aux places prioritaires dans les transports en commun. Selon les quartiers/villes, l’enregistrement de la grossesse au “community center” donne le droit à une liste de soins gratuits : échographie, test sanguins, soin dentaire, vitamines prénatales et dépistages des maladies génétiques chez l’embryon. En possession d’un certificat de grossesse, les taux d’intérêts bancaires sont aussi revus à la baisse et pour les employées de structure de plus de 10 employés, une réduction d’horaires sans réduction du salaire (maximum 10 heures/semaine entre 6 semaines et 12 semaines de grossesse puis à partir de la 36ème semaine).

Cf : A guidebook for employees in pregnancy (PDF)

Pour obtenir ce graal sacré qui est délivré par un gynécologue/obstétricien, il faut entendre un cœur battre lors d’une échographie endovaginale. Le cœur de l’embryon commence à battre à 6 semaines de grossesse.

La première fois que nous avons entendu le son du cœur de notre bébé a été un moment d’émotions intenses. A l’image, on voyait à peine un point blanc de la taille d’une lentille et déjà ce petit être avait un cœur qui battait à 180 bpm. C’était le 14 janvier, jour de l’anniversaire de mon mari.

LE PREMIER TRIMESTRE

 

Mon premier trimestre s’est globalement bien passé. J’ai eu la chance de ne pas avoir de nausées. Mon principal mal était une extrême fatigue. Ce premier trimestre a coïncidé avec le début du confinement volontaire en Corée et j’ai donc pu passer les mois 3 et 4 en télétravail ce qui a, je pense, beaucoup contribué par la suite.

J’avais des rendez-vous à l’hôpital toutes les quatre semaines. A chaque rendez-vous, il y a toujours une échographie puis la rencontre avec le médecin. Nous avons choisi un grand hôpital public universitaire avec des praticiens qui parlent anglais et sont formés aux méthodes et attentes “occidentales”.

Avant la douzième semaine de grossesse, je trouvais le tandem technicienne d’échographie/obstétricienne assez froid. Elles ne parlaient pas de “bébé” mais d’embryon (terme technique médical mais pas très chaleureux pour de nouveaux parents). Les rendez-vous étaient rapides. Elles vérifiaient que le cœur battait, prenaient des mesures sans les commenter et après m’avoir demandée si j’étais malade et si je prenais bien mes vitamines, on nous donnait le prochain rendez-vous. C’était un peu frustrant parce que j’avais beaucoup de questions mais leur attitude ne m’encourageait pas à demander quoique ce soit. A ce moment-là, je me disais que cette grossesse en Corée allait sûrement être difficile émotionnellement.

Je ne le savais pas encore, mais le rendez-vous de la douzième semaine allait tout changer. D’un seul coup, l’équipe médicale était beaucoup plus souriante. Nous avons reçu une carte que l’échographe scanne et qui nous permet de retrouver l’intégralité de l’échographie sur une application que l’on peut ensuite télécharger et partager. Elle nous a parlé de notre “baby” et elle se tournait de temps en temps vers mon mari en l’appelant “ Appa” (papa en coréen) pour lui pointer les différentes parties de l’anatomie. Elle s’assurait que je comprenais bien et elle prenait son temps pour qu’on puisse bien déchiffrer l’image. Elle a aussi passé la sonde 3D, ce à quoi nous ne nous attendions pas du tout. Elle nous a aussi imprimé beaucoup de photos de l’échographie (7 images en tout). Nous avons reçu ce jour-là le “Mom’s book” qui est un livret de suivi de la grossesse (existant en version bilingue coréen/anglais). Il y a dans ce livret toutes les informations liées au test médical pratiqué en Corée ainsi que des conseils à suivre aux différents stades de la grossesse. La rencontre avec le médecin a aussi été plus longue avec l’opportunité de poser nos questions.

Je dirai qu’une fois à la fin du premier trimestre notre expérience dans cet hôpital s’est grandement améliorée.

 

 

LE SECOND TRIMESTRE

 

L’assurance maladie coréenne ne couvre qu’une partie des frais de la grossesse. Il est fortement recommandé à tous les futurs parents qui n’auraient pas de couverture d’une mutuelle internationale par ailleurs de souscrire à une assurance privée pour l’enfant à naître “어린이보험 “. Plusieurs compagnies d’assurance coréenne en proposent et nous sommes passés par un courtier en assurance pour en choisir une qui corresponde à notre famille. Le but de cette assurance complémentaire est de couvrir l’enfant sur une période variable (10 ans ou 20 ans en général) avec l’option de couvrir aussi la période fœtale “태아보험”. Il faut y souscrire avant 30 semaines de grossesse. Elle est importante dans le cas d’une naissance prématurée de l’enfant ou si la mère requiert des soins spéciaux directement liés à la grossesse ou à l’accouchement. En effet, l’assurance maladie nationale ne couvre que très peu ces frais qui peuvent s’élever à plusieurs dizaines de millions de wons. Pour la suite, c’est une assurance similaire au système des mutuelles en France où l’on choisit des options. Il est possible d’arrêter le contrat après la naissance dans la plupart des cas. A titre indicatif, nous avons choisi l’assurance Hyundai 현대해상 qui a une mensualité d’environ 80,000 wons.

Nous avons souscrit à cette assurance après la douzième semaine de grossesse.

J’ai eu un vrai regain d’énergie au deuxième trimestre de ma grossesse. Je pense que c’est en partie grâce au télétravail. Mon ventre s’est arrondi et j’ai commencé à sentir mon bébé bouger vers la 17ème semaine. J’ai acheté mes premiers pantalons de grossesse chez H&M qui a un large choix uniquement en ligne. Uniqlo propose quelques articles au magasin de MyeongDong au 4ème étage, mais le choix est très limité. Côté marques coréennes, je n’ai pas trouvé d’habits spécialement faits pour la grossesse qui soient portables dans un contexte professionnel. Par contre je recommande aux jeunes mamans d’acheter des sous-vêtements spécial grossesse, taille basse ou haute selon leurs préférences mais avec un renforcement en coton.

Avant la 14ème semaine de grossesse, le quadri-test est réalisé. Il s’agit de deux prises de sang réalisées à 2 semaines d’intervalle pour une analyse chromosomique. Si les résultats sont normaux (on ne vous donnera pas une feuille de résultats mais un coup de téléphone pour vous dire que les résultats sont normaux ou dans le cas contraire on vous demandera de venir à l’hôpital pour des tests plus poussés) et que la clarté nucale est fine à l’échographie, il n’y a pas plus d’examen.

Le prochain grand rendez-vous est à 20 semaines pour l’échographie dite anatomique. L’échographe passe un long moment à observer tous les organes du bébé pour vérifier leur nombre, leur fonctionnement (surtout le cœur, la déglutition et l’urinement) et leur taille. C’est la dernière échographie où nous avons pu voir notre bébé en entier sur un écran.

J’ai commencé à le sentir bouger à la 19ème semaine. C’était comme des petites bulles d’air dans mon ventre et plus les jours passaient, plus la sensation était précise. J’ai commencé à sentir son poids dans mon ventre. Je pouvais dire s’il était plutôt à gauche ou à droite. J’avais constamment la main sur mon ventre. Sentir mon bébé bouger m’a permis de relâcher mes angoisses parceque maintenant je savais qu’il allait bien, qu’il était là avec moi. Mon mari a pu le sentir 10 jours plus tard pour la première fois. Il m’a dit plus tard que c’est à ce moment là qu’il a vraiment réalisé qu’il y avait un bébé dans mon ventre.

Le dernier grand rendez-vous du deuxième trimestre est le test de glucose pour le dépistage du diabète gestationnel à la 24ème semaine. Le médecin prescrit une boisson de glucose à boire à jeun une heure avant d’aller faire une prise de sang. La boisson qu’on m’a prescrite était à l’orange et avait le goût d’Exomuc pour celles qui ont grandi en France… Au-delà du goût, c’est une boisson de sucre liquide donc pas très agréable mais si le goût ne vous rebute pas, elle se boit sans être malade. Je suis allée travailler directement après la prise de sang. On m’a appelé deux jours plus tard pour me donner mes résultats. Ils étaient normaux donc il n’y a pas eu d’examen complémentaire mais si les résultats ne sont pas normaux on vous demandera de repasser le test.

A partir de ce moment-là, nous avons commencé les achats pour bébé et la préparation à l’accouchement.

Covid-19 : Prise de température à l’entrée de l’hôpital, masque obligatoire et formulaire de coordonnées à remplir.

 

Mom's Book in Korea

LE TROISIÈME TRIMESTRE

 

Les échographies sont espacées de 4 semaines jusqu’à la 28ème semaine, puis la fréquence augmente à un rendez-vous toutes les deux semaines jusqu’à la 36ème semaine. Ces rendez-vous toutes les deux semaines ne donnent pas forcément toutes lieu à une échographie. Dans mon hôpital, il y a eu des rendez-vous où on écoutait simplement le cœur du bébé pendant 5 minutes. De la 36ème semaine au terme, les rendez-vous sont espacés d’une semaine.

A la 28ème semaine, notre médecin nous a donné un formulaire à cocher concernant notre Birth plan, c’est-à-dire nos préférences pour l’accouchement ainsi que le calendrier de vaccination coréen.

Autour de la 36ème semaine, les examens fortement recommandés sont une radio des poumons en cas de césarienne (les cas de tuberculose en Corée sont encore fréquents), un électrocardiogramme, une analyse sanguine et urinaire. Il n’y a pas de rendez-vous avec l’anesthésiste comme en France.

Mon troisième trimestre s’est bien déroulé. La fatigue a fait son retour. J’ai aussi du mal à bien respirer car Bébé est resté assez haut jusqu’à la 35ème semaine, appuyant sur mon diaphragme. Dans ce cas-là, la technique imparable est de lever les bras au-dessus de la tête pour libérer un peu les poumons. J’étais un peu anxieuse car il était en position transverse mais à l’échographie de la 32ème semaine, il avait la tête en bas. En Corée, les accouchements en siège n’ont pas l’air d’être pratiqués (d’après mes propres recherches).

Et maintenant à 37 semaines, nous attendons patiemment la naissance de notre bébé. Je viens de commencer mon congé maternité qui est de 90 jours, rémunéré à 100% par l’employeur pour les 60 premiers jours (tous les détails dans le fichier PDF complémentaire). Ses petites affaires sont prêtes. Beaucoup viennent de France car j’ai eu du mal à trouver ce que je voulais en Corée. Par exemple, les coréennes n’habillent pas vraiment leur bébé avant leurs 100 premiers jours et mettent à leur bébé un cache-cœur appelé “jogeoli” puis les emmaillotent dans un lange. Il est donc difficile de trouver des pyjamas pour nouveaux-nés.

J’aimerai ajouter quelques informations complémentaires. Il est vrai que le taux de césarienne est très élevé en Corée (une partie de l’explication est parce-que l’acte coûte plus cher et donc permet à la clinique de faire plus de sous. C’est important pour eux avec la chute des naissances…). Il faut donc bien se renseigner sur l’hôpital qu’on choisit. Il existe des groupes de maman en français et en anglais sur Facebook où il y a des retours d’expériences dans un grand panel d’établissements. Il ne faut pas hésiter à poser des questions sur le déroulé des soins, de l’accouchement et du séjour après la naissance. Je vous recommande de vous renseigner assez tôt sur la naissance dans votre grossesse pour que vous sachiez quels types d’accouchement vous parlent le plus et donc chercher un hôpital qui corresponde à vos critères. Il ne faut aussi pas hésiter à changer de docteur si le courant ne passe pas avec celui que vous voyez. Vous pouvez changer d’hôpital pour accoucher même à la dernière minute si vous découvrez une pratique qui ne vous plait pas. Aussi n’hésitez pas à vous faire confirmer plusieurs fois les informations et à visiter les salles d’accouchement, à parler avec les infirmières (si elles sont anglophones) sur le déroulé de l’accouchement. Il semble que beaucoup d’accouchements traumatiques en Corée sont dus à une mal compréhension avec l’équipe médicale avec ses souhaits et leur procédure. Il faut donc être très pro-active et clairement dire ce que vous voulez. Enfin vous pouvez vous faire aider par une doula (à engager par vous-même, n’est pas un professionnel de la santé) qui peut servir de traductrice lors de l’accouchement et qui veillera à ce que l’équipe médicale respecte vos souhaits dans la mesure du possible.

Pour l’accouchement, nous devrons faire un test du Covid à l’admission et nous ne pourrons avoir notre bébé qu’une fois le résultat connu (6 à 8 heures après). C’est-à-dire que si Bébé arrive en moins de 6 heures, ils emmèneront directement en nurserie jusqu’à ce qu’on ait les résultats. Mis à part cette procédure, il n’y a pas d’autres changements dans la procédure. Mon mari pourra rester tout le long de l’accouchement et lors du séjour (il faut pour cela demander une chambre familiale).

A toutes les futures mamans, vous êtes géniales et magnifiques. Ne vous laissez pas décourager par les expériences négatives, une jolie grossesse en Corée est possible à condition de bien s’informer.

Pour le mot de la fin, j’ai entendu un jour une maman dire : “La fin de grossesse peut être compliquée, on se sent grosse, déposséder de son corps, la fatigue est pesante et les mouvements du bébé deviennent douloureux. Mais c’est aussi la dernière fois que vous serez certaine qu’il est repus et qu’il joue en total sécurité sous votre protection.”
Cette phrase entendue bien avant ma grossesse m’a accompagnée durant ces neuf mois de cohabitation et me permet de gérer mon impatience à faire sortir cet enfant. J’espère qu’elle vous aidera aussi.

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